La pensée « One Health »
La pensée « One Health » fait de plus en plus d’écho aujourd’hui, mais de quoi s’agit-il exactement?
« One Health » est une approche interdisciplinaire qui reconnaît l’influence mutuelle entre la santé des humains, celle des animaux et celle de leur environnement.
Ce concept révèle la complexité de notre monde et souligne que pour assurer le bien-être des hommes et celui des animaux, il est impératif que nous protégeons également notre environnement. La pensée « One Health » nous encourage donc à honorer l’interrelation entre l’homme, les animaux et notre habitat commun.
Il est fondé sur le besoin d’une compréhension intégrée de l’écosystème global du Vivant par l’implication de collaboration transdisciplinaire, dont l’objectif final est l’atteinte d’un état de santé optimal pour les Hommes, les animaux et l’environnement.
Vidéo de présentation du Dr Éric Muraille à consulter, biologiste et immunologiste, Maître de recherches FNRS, ULB :
L’approche
Penser et panser le vivant.
Cette approche est particulièrement nécessaire dans la perspective des changements agricoles et environnementaux qui apparaissent actuellement rapidement à l’échelle mondiale et dont l’accélération est prévue dans les décennies à venir.
Ces changements créent des pressions sur les systèmes naturels et augmentent les contacts entre les êtres humains et les autres espèces.
Il s’agit de détecter les risques sanitaires pour combattre efficacement leurs dangers d’une façon globale et non sectorielle. Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, anciennement dénommée : Office International des Epizooties (OIE), 75 % des infections humaines émergentes, comme Ebola, le VIH et la grippe sont d’origine animale.
Un paradigme
Ce nouveau paradigme pour gérer la santé et les maladies, appelé initialement l’approche « One World, One Health / Un monde, une santé » a aussi été porté par d’autres organismes internationaux comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Organization – FAO), d’autres organisations des Nations Unies ainsi que par la Banque Mondiale. Cette nouvelle approche a aussi été adoptée par de nombreux pays comme base de la politique nationale de la santé.
Quelques définitions
Dans le concept One World, One Health, la prévention, la surveillance, la réponse et la gestion des maladies sont intégrées au sein des services gouvernementaux concernés et des institutions sociales.
Qu’est-ce que la santé humaine (OMS 1948) ?
« Un état de bien-être physique, mental et social, et pas simplement l’absence de maladies ou d’infirmités »
Qu’est-ce que la santé animale (ANSES 2018, Mormede et al.2018) ?
« Le bien-être d’un animal est l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal »
Qu’est-ce que la santé environnementale (OMS) en 1994 lors de la conférence d’Helsinki ?
« La santé environnementale (environmental health) comprend les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement. Elle concerne également la politique et les pratiques de gestion, de résorption, de contrôle et de prévention des facteurs environnementaux susceptibles d’affecter la santé des générations actuelles et futures »
La gestion des maladies, de la sécurité alimentaire, du bien-être animal, de la biodiversité des sols doivent être visés en obtenant les informations scientifiques nécessaires et en identifiant des points de contrôle dans tous les secteurs, simultanément.
Cela nécessite un tout nouveau niveau d’échange de l’information, une coordination des politiques et programmes et une gestion collégiale entre les autorités responsables de la santé des animaux domestiques et de la faune sauvage et de la santé publique ainsi que de la santé écologique et de l’environnement.
Objectifs de HANNAH une seule santé
HANNAH une seule santé, en vue de cultiver et développer une pensée complexe afin de mieux comprendre ces liens et ces nouveaux enjeux impactant notre santé, conçoit des formations en intégrant le concept « One Health » et en décloisonnant les disciplines.
HANNAH une seule santé, fournit donc des clés de compréhension et d’action dans ce monde en transition en se calquant sur les dernières avancées de la recherche, basées sur des preuves scientifiques avérées (Evidence Based Practice).
Ces formations sont à destination de tous les professionnels intervenant dans le champ des transitions sanitaires, alimentaires, environnementales et sociétales.
Ces formations seront adaptées aux profils et à la qualification des apprenants.
Ils gagneront ainsi : en autonomie, en meilleure compréhension des problématiques de leur secteur pour un management facilité, compris et accepté, en esprit d’entreprise et d’équipe aussi puisque la pluridisciplinarité et le partage des informations seront travaillés.
‘HANNAH une seule santé’, s’est fait ainsi une spécialité : proposer du savoir scientifique, règlementaire et ‘durable’, dans le secteur agroalimentaire.
Les professionnels du secteur public et privé qui ont été formés par ‘HANNAH une seule santé’ sont en capacité de convaincre et de persuader leur auditoire, à partir de données scientifiques fiables qui discréditent les idées reçues, qui favorisent une triple entrée dans le secteur à travailler pour faciliter l’apprentissage (si une des entrées bloquent, il en reste 2 autres !!).
C’est imparable pour vendre du sens, de la qualité, de la justesse et de la pertinence, à vos clients et collaborateurs toujours plus suspicieux et enclins aux critiques injustifiées.
Cette plus-value d’engagement doit être valorisée aux yeux de la Société qui vous (nous) regarde.
L’attestation de réalisation de nos formations justifie d’un engagement responsable et vertueux.
Tout le monde est impacté par les maladies émergentes infectieuses (zoonoses) et les maladies chroniques non transmissibles (obésité, diabète, cancer, maladies cardiovasculaires, allergies …) ; et tout le monde est concerné par les actions à mener face aux menaces pandémiques, les argumentations sur des liens vertueux ou pas entre l’agriculture, l’alimentation et l’éco-santé, la gestion de l’antibiorésistance, le changement de pratiques agricoles …
Lutter en décloisonnant et en favorisant les échanges interdisciplinaires
Le concept Une Seule Santé a reçu un appui exprimé depuis le plus haut niveau, par les autorités sanitaires, précédemment citées (OMS, OIE, FAO, Banque mondiale, gouvernements…) et par la communauté scientifiques ; de nombreux rapports et conférences l’attestent.
Sa mise en œuvre sur le terrain reste limitée en raison de la vaste gamme de priorités qui concurrencent l’initiative.
La création de HANNAH une seule santé répond parfaitement à ce besoin de « décloisonnement » des disciplines par une approche non seulement intégrative et généraliste mais aussi et surtout concrète auprès des acteurs de terrain, que les sociétés savantes et institutionnelles peinent à toucher.
Le coronavirus (SARS-Cov2), tristement célèbre, impliqué dans une épidémie de pneumonies d’allure virale d’étiologie inconnue et, Borrelia burgdorferi, impliquée dans la maladie de Lyme, sont devenus des pathogènes émergents créant des zoonoses pandémiques …
Selon l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), 75 % de ces infections humaines émergentes, comme aussi la maladie à virus Ebola, le Syndrome d’Immuno Déficience Acquise (SIDA) et la grippe saisonnière sont d’origine animale.
Or les secteurs de la santé humaine, de la santé vétérinaire/agricole et de la santé de la faune sauvage tendent à fonctionner de manière séparée alors que les efforts d’un seul secteur ne peuvent éliminer le problème. Par exemple, il suffirait de vacciner 70% des chiens dans les zones endémiques de rage pour éradiquer la rage humaine sur notre planète….