Eclairer les choix pour réduire la consommation et augmenter une production d’énergie non compétitive

Ce module peut être suivi indépendamment ou faisant suite, pour approfondissement ciblé, à la formation de 14 heures, nommée ‘Comment réussir la transition agroécologique et alimentaire, en préservant la santé des sols, des hommes, des animaux et de la planète »

Résumé

Réduire drastiquement l’utilisation des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) est une condition pour tenir les engagements de la Cop 21 et l’atteinte de la neutralité carbone en 2050 comme l’Europe s’y est engagée. A cet effet, l’agriculture peut diminuer sa consommation, notamment en réduisant le travail du sol, les engrais de synthèse); mais ce sont surtout les transports entre la ferme et la cuisine qui consomment l’essentiel de l’énergie. L’agriculture peut aussi produire de l’énergie (biocarburants, biogaz). Mais il convient de privilégier les voies qui n’entrent pas en compétition avec l’alimentation humaine pour l’utilisation des terres, par exemple la méthanisation des déchets dont les déjections animales.

Cette formation apporte des pistes d’éclairages sur les choix pour réduire la consommation tout en augmentant une production d’énergie non compétitive avec l’alimentation humaine.

Cette formation est dispensée en 1 séquence distancielle.

Grâce à un formateur expérimenté et tout un groupe d’apprenants intéressés, vous aborderez ce thème d’une manière décloisonnée et transversale pour :

  • Vous donner la maîtrise d’un langage commun transdisciplinaire
  • Vous fournir des clés de compréhension en vue d’un changement de pratiques éclairé et efficient
  • Suivre une méthodologie de la ‘pratique basée sur les preuves’ (Evidence Based Practice)

Ce module est dispensé par Monsieur Michel DURU, ex directeur de recherche, actuellement chargé de mission à INRAE.

Objectif

Présenter et quantifier les différentes sources de bioénergie (biocarburants de première et deuxième génération ; méthanisation) en évaluant leurs impacts et leur contribution aux besoins en énergie de l’agriculture

Pour qui

  • Cette formation s’adresse à celles et ceux qui pensent que « les » transitions agroécologique, alimentaire, sociale et sanitaire deviennent impérieuses au regard des enjeux environnementaux locaux et globauxTous les acteurs et décideurs de la sphère privée et publique impliqués dans et/ou intéressés par la chaîne du système alimentairePlus précisément,
    • Agents des institutions publiques : État, collectivités locales et établissements publics,
      • Ministères : agriculture et alimentation, solidarités et santé, transition écologique et solidaire, cohésion des territoires, Éducation Nationale
      • Départements : secteurs prévention santé, éducation, aménagement du territoire…
      • Directeurs, enseignants et personnel de lycée agricoles
      • Acteurs engagés : PAT, GIEE …
      • Personnel des AGENCES de L’EAU, de la DREAL, DRAAF, HAS, ARS, ANSES…
    • Santé humaine (Médecins, nutritionnistes, diététicien.e.s , pharmacien.ne.s, infirmier.re.s…), santé animale (vétérinaires, auxiliaires spécialisé.e.s vétérinaires (ASV), auxiliaires vétérinaires qualifié.e.s (AVQ)) et santé environnementale (agronomes cliniciens, écotoxicologue, directeur de parc naturel…)
    • Personnel de la chaîne alimentaire (gestionnaires des PAT, experts agricoles, agro-fournisseurs, exploitants agricoles, conseillers / négociateurs coopérateurs, industriels agroalimentaires, distributeurs, consommateurs)

Prérequis

Aucun

Programme

  • Séquence 1 ( S1) : Accès privé sur une plateforme, apprentissage individuel à votre rythme, 7 jours avant la classe virtuelle
    • De One Health / Santé unique à la santé globale
      Définitions, enjeux, défis, objectifs, les actions effectivement menées et gagnées
    • PDF, vidéos de données scientifiques à consulter avant le cours
    • Familiarisation avec l’outil informatique pour les nouvelles utilisations professionnelles (E-Learning, classe et conférence virtuelles…)
      Quizz formatif
      Évaluations de la satisfaction du E-Learning
  • Séquence 2 (S2) : Classe en groupe, à distance, à une même date – 3 heures
    Résumé :
    La consommation d’énergie par l’agriculture (fuel, fabrication des engrais…), soit 8,4 Mtep (millions de tonnes d’équivalent pétrole), représente un peu plus de 25% de l’énergie utilisée dans le système alimentaire (32 Mtep) ; les transports en représentant presque le tiers. L’agriculture (sans compter la forêt) fournit aussi de l’énergie (des biocarburants de première génération, du biogaz), soit environ 3 Mtep. La dépendance nette du système alimentaire aux énergies fossiles est donc grande. Tous les systèmes agricoles ne se valent pas en termes de consommation et de production d’énergie. Les marges pour réduire la consommation (machinisme et engrais) sont considérables, de même que celles pour augmenter la production d’énergie sans que cela rentre en compétition avec l’alimentation humaine (production de biogaz).De même, de la collecte des produits agricoles à la fourchette, les économies les plus importantes résident dans les transports à tous les niveaux (internationaux, nationaux, mais aussi les ménages). Les pistes pour les réduire sont là aussi nombreuses au travers du choix du régime alimentaire.

Plan :

  1. Les enjeux autour de l’énergie
  2. Produire de l’énergie à partir de la biomasse
  3. Les bioénergies en agriculture
  4. Produire de l’énergie en agriculture : bilan comparatif
  • Quizz formatif
    Évaluations de la satisfaction de la formation ; attestation remis aux apprenants

Inscription

 

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