Le premier rôle de l’agriculture est de nourrir la population mais comment ? par Michel Duru, ingénieur agronome à l’INRAE
Nos modes d’alimentation doivent être réinterrogés au vu du développement préoccupant des maladies chroniques non transmissibles (obésité, diabète…) qu’ils génèrent. Aujourd’hui en cause, l’agriculture et l’alimentation pourraient, rénovées, constituer de puissants leviers pour réduire ces impacts. Si aujourd’hui les politiques publiques, les organisations économiques et la société civile peinent à les endiguer, c’est en partie parce qu’elles sont pensées par domaine (agriculture, environnement, alimentation, santé).
Relever ces défis suppose d’adopter une vision systémique des enjeux et d’admettre l’interdépendance entre agriculture, environnement et alimentation.
A cette fin, nous proposons le concept de santé unique.
Mettant en lumière les interdépendances, le concept de santé unique fait prendre la mesure du caractère systémique des changements à mettre en place, en synergie, pour la santé des sols, de la planète et le bien-être des animaux et des hommes.
La formation « Concevoir un système alimentaire sain et durable par une alimentation préventive pour réduire les risques de maladies chroniques (obésité, diabète, cancers …) et une agriculture fondée sur la santé du sol et des écosystèmes » se conçoit donc comme une formation, continue, qualifiante, non professionnalisante, positionnée dans le cursus Hannah dans le domaine de la nutrition.
Monique Ferry : « Mieux manger pour mieux vieillir : une stratégie gagnante »
